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ZEE de Saint Paul et Amsterdam

Les îles subtropicales Saint-Paul et Amsterdam (2880 km de l'île de la Réunion), situées dans l'océan Indien sud (zone statistique OAA 51), sont à mi-distance entre l'Afrique australe et l'Australie méridionale et constituent les seuls points émergés de la dorsale médio-océanique. Ces anciens volcans ne possèdent pas de plateaux péri-insulaires importants aussi les ressources de la Zone Economique (création de la ZEE en 1978) sont limitées et essentiellement constituées de la langouste australe (Jasus paulensis) et de quelques poissons de fond.

Les méthodes de pêches utilisées traditionnellement sont le casier pour la pêche à la langouste (avec comme capture accessoire la pieuvre O. vulgaris), la ligne à main et la palangre verticale de fond pour le poisson (cabot, saint-paul, rouffe antarctique) le carrelet et pour le bleu. Pour la langouste, des annexes, de type doris, posent des casiers individuels en zone côtière (dans les champs d'algues brunes géantes Macrocystis pyrifera), alors qu’en zone plus profonde des vedettes, plus lourdes et de type caseyeur, posent des filières de casiers. Le navire, quant à lui, utilise parfois aussi des filières de casiers (uniquement au large de l'île Saint-Paul). La pêche au poisson est pratiquée par tous les bateaux (navire-mère, doris et caseyeurs) mais seulement au mouillage du navire-mère pour le carrelet.

Actuellement un seul navire de pêche est autorisé à être présent sur la zone de Saint Paul-Amsterdam et la présence d’un contrôleur de pêche embarqué est obligatoire. La pêcherie est soumise à quota pour la langouste (Jasus paulensis) et pour trois espèces de poissons de fond (le cabot Polyprion oxygeneios, le saint-paul Latris lineata et le rouffe antarctique Hyperoglyphe antarctica). Les autres espèces (pieuvre Octopus vulgaris, sériole Seriola lalandii, bleu Nemadactylus monodactylus, Moro Mora moro) sont seulement soumises à permis.

L'ensemble des données collectées sont intégrées en fin de marée à la base de données « Pecheker » du MNHN (Martin & Pruvost 2007) qui assure le suivi scientifique de cette pêcherie.

Nombre de navires et de stations pour le secteur Saint Paul et Amsterdam

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Tonnage des captures des espèces "cible" pour le secteur Saint Paul et Amsterdam

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Tonnage des captures des espèces "accessoire" pour le secteur Saint Paul et Amsterdam

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Protocole pour les mammifères

Répartition des mammifères observés

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Protocole pour les oiseaux

Les contrôleurs embarqués effectuent un comptage exhaustif, quotidien et par espèce, des oiseaux présents autour du navire de pêche (attirés par les appâts et rejets usine de poissons notamment). Certaines espèces sont regroupées quand la distinction est impossible en mer (prions) ou en fonction de la distance (océanites, pétrels géants). L’objectif de l'observation scientifique des oiseaux de mer est d'estimer l'abondance des oiseaux et de noter leur interaction avec les opérations de pêche. Ceci peut permettre ensuite d'établir des distributions spatiales des principales espèces interagissant avec les navires de pêche.

Répartition des oiseaux observés

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Protocole pour les poissons

Les contrôleurs de pêche embarqués sur les navires récoltent des données à bord pour la gestion de la pêche et permettent aussi d’enrichir les connaissances scientifiques sur la zone. Différents protocoles sont réalisés à bords des navires par les contrôleurs de pêche embarqués.

Marquage et recapture

Le programme de marquage a débuté fin 2005 à Crozet et fin 2006 à Kerguelen. Techniquement il consiste à récupérer un poisson de la capture (noter la position géographique de la prise et faire les mesures biologiques), à lui fixer une marque dite ‘spaghetti’ (ou t-bar en anglais) au niveau de la nageoire dorsale et de remettre l’individu à l’eau. Lors de la recapture d’un individu marqué prendre de nouveau les mesures biologique et noter la position géographique de la recapture.

La mise en place d’un protocole de marquage/recapture a trois principaux objectifs : étude de la dynamique spatiale, estimation de l'abondance des espèces et de la croissance des poissons.

Nombre de marquage par espèces

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Nombre de recaptures par espèces

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Biométrie

Pour les espèces cibles, mais aussi pour les espèces accessoires, une partie de la capture (échantillonnage aléatoire) est mesurée par les contrôleurs (taille, poids, sexe) permettant d’avoir une idée de la composition de la capture et d’effectuer les distributions de fréquences de tailles.

Nombre de mesures biométriques par espèces "cible"

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Nombre de mesures biométriques par espèces "accessoire"

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Otolithe

Les otolithes sont de petites concrétions calcaires (carbonate de calcium) de l’oreille interne des poissons, qui servent à son équilibre et composant mécanique de la conduction du son qui rend possible l'ouïe. La morphologie des otolithes peut être complexe et est strictement spécifique, ils peuvent dont être utilisés pour confirmer une identification. Les otolithes croissent tout au long de la vie du poisson en formant des anneaux reflétant une croissance rapide ou lente qui permet d'estimer l'âge des individus.

Le protocole d'acquisition des otolithes permet d'enrichir les collections pour toutes les espèces de poissons (notamment les plus rares) et la mise en place d'un programme de lecture d'âge pour la légine australe (Dissostichus eleginoides) pour intégration des données à la modélisation de stock favorisant ainsi la gestion de la pêcherie.

Nombre de paires d'otolithes prélevées par espèces

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Barcoding

Afin d'augmenter la base de données génétiques des poissons de Kerguelen et Crozet, le protocole barcod a été mis en place. Ce protocole vise tous les poissons autres que les antimores, les raies et les grenadiers classiques et consiste à prélever un morceau de tissu sans graisse que l'on met en alcool dans un tube (ou à garder le spécimen entier dans le cas des Liparidae, Zoarcidae et plus généralement pour tous les très petits poissons). Le barcoding est utilisé pour valider des identifications d'espèces.

Nombre d'échantillons prélevés pour le protocole de barcoding par ordres

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Protocole benthos

Les invertébrés benthiques sont les faunes structurantes des écosystèmes du fond marin. Cet ensemble, communément désigné par le terme générique « benthos », est composé de nombreux groupes taxonomiques.