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ZEE de Kerguelen

Nombre de navires et de stations pour le secteur Kerguelen

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Tonnage des captures des espèces "cible" pour le secteur Kerguelen

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Prises accessoires dans la pêche ciblant la légine à Kerguelen et Crozet

L'essentiel des prises accessoires de poissons concerne : les raies, les antimores et les grenadiers.

A Kerguelen, on rencontre principalement deux espèces de raies : Bathyraja eatonii (Günther, 1876) et Bathyraja irrasa (Hureau & Ozouf-Costaz, 1980), tandis qu'à Crozet une seule espèce représente l'essentiel de la capture : Amblyraja taaf (Meisner, 1987). Leur répartition est relativement localisée tant d'un point de vue géographique que bathymétrique.

Dans les deux districts un complexe de grenadier est présent sur l’ensemble de la zone de pêche, les espèces Macrourus carinatus (Günther, 1878), Macrourus holotrachys (Günther, 1878) et probablement Macrourus caml (McMillan, Iwamoto, Stewart & Smith, 2012) sont difficiles à distinguer sur le terrain.

L'antimore bleue, Antimora rostrata (Günther, 1878), est présente sur les deux districts de façon hétérogène.

Les captures de ces espèces sont déclarées en nombre et en poids pour chaque opération de pêche à la palangre par le capitaine, un comptage indépendant sur un quart des hameçons est effectué par le contrôleur des pêches embarqué. Dans le cas des raies les pesées peuvent être partielles car les navires rejettent une partie des individus vivants.

Des prises accessoires plus rares sont également comptabilisées, mesurées et échantillonnées, parmi lesquelles on peut citer trois espèces de requin : Lamna nasus (Bonnaterre, 1788), Somniosus antarcticus (Whitley, 1939) et Etmopterus viator (Straube, 2011).

D'autres groupes peuvent être également rencontrés en capture accessoires : céphalopodes, crustacés (en particulier les lithodes).

Tonnage des captures des espèces "accessoire" pour le secteur Kerguelen

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Protocole pour les mammifères

Répartition des mammifères observés

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Protocole pour les oiseaux

Les contrôleurs embarqués effectuent un comptage exhaustif, quotidien et par espèce, des oiseaux présents autour du navire de pêche (attirés par les appâts et rejets usine de poissons notamment). Certaines espèces sont regroupées quand la distinction est impossible en mer (prions) ou en fonction de la distance (océanites, pétrels géants). L’objectif de l'observation scientifique des oiseaux de mer est d'estimer l'abondance des oiseaux et de noter leur interaction avec les opérations de pêche. Ceci peut permettre ensuite d'établir des distributions spatiales des principales espèces interagissant avec les navires de pêche.

Répartition des oiseaux observés

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Protocole pour les poissons

Les contrôleurs de pêche embarqués sur les navires récoltent des données à bord pour la gestion de la pêche et permettent aussi d’enrichir les connaissances scientifiques sur la zone. Différents protocoles sont réalisés à bords des navires par les contrôleurs de pêche embarqués.

Marquage et recapture

Le programme de marquage a débuté fin 2005 à Crozet et fin 2006 à Kerguelen. Techniquement il consiste à récupérer un poisson de la capture (noter la position géographique de la prise et faire les mesures biologiques), à lui fixer une marque dite ‘spaghetti’ (ou t-bar en anglais) au niveau de la nageoire dorsale et de remettre l’individu à l’eau. Lors de la recapture d’un individu marqué prendre de nouveau les mesures biologique et noter la position géographique de la recapture.

La mise en place d’un protocole de marquage/recapture a trois principaux objectifs : étude de la dynamique spatiale, estimation de l'abondance des espèces et de la croissance des poissons.

Nombre de marquage par espèces

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Nombre de recaptures par espèces

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Biométrie

Pour les espèces cibles, mais aussi pour les espèces accessoires, une partie de la capture (échantillonnage aléatoire) est mesurée par les contrôleurs (taille, poids, sexe) permettant d’avoir une idée de la composition de la capture et d’effectuer les distributions de fréquences de tailles.

Nombre de mesures biométriques par espèces "cible"

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Nombre de mesures biométriques par espèces "accessoire"

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Otolithe

Les otolithes sont de petites concrétions calcaires (carbonate de calcium) de l’oreille interne des poissons, qui servent à son équilibre et composant mécanique de la conduction du son qui rend possible l'ouïe. La morphologie des otolithes peut être complexe et est strictement spécifique, ils peuvent dont être utilisés pour confirmer une identification. Les otolithes croissent tout au long de la vie du poisson en formant des anneaux reflétant une croissance rapide ou lente qui permet d'estimer l'âge des individus.

Le protocole d'acquisition des otolithes permet d'enrichir les collections pour toutes les espèces de poissons (notamment les plus rares) et la mise en place d'un programme de lecture d'âge pour la légine australe (Dissostichus eleginoides) pour intégration des données à la modélisation de stock favorisant ainsi la gestion de la pêcherie.

Nombre de paires d'otolithes prélevées par espèces

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Barcoding

Afin d'augmenter la base de données génétiques des poissons de Kerguelen et Crozet, le protocole barcod a été mis en place. Ce protocole vise tous les poissons autres que les antimores, les raies et les grenadiers classiques et consiste à prélever un morceau de tissu sans graisse que l'on met en alcool dans un tube (ou à garder le spécimen entier dans le cas des Liparidae, Zoarcidae et plus généralement pour tous les très petits poissons). Le barcoding est utilisé pour valider des identifications d'espèces.

Nombre d'échantillons prélevés pour le protocole de barcoding par ordres

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Protocole benthos

Les invertébrés benthiques sont les faunes structurantes des écosystèmes du fond marin. Cet ensemble, communément désigné par le terme générique « benthos », est composé de nombreux groupes taxonomiques.